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24 Heures au Bénin

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Updated: 9 hours 23 min ago

L'Enseignement supérieur chute à 88,46 milliards FCFA

Thu, 11/27/2025 - 23:13

Le budget 2026 du Ministère de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique (MERS) s'élève à 88,46 milliards FCFA, contre 101,49 milliards en 2025, soit une baisse de 12,84 %.

En 2026, le Ministère de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique (MERS) concentrera ses efforts sur quatre programmes prioritaires : pilotage et soutien aux services, enseignement supérieur, recherche scientifique et innovation, et vie étudiante.

Les priorités définies incluent : le déploiement des assistants recrutés en 2025 et la poursuite des sélections via le FNAES, la mise en œuvre du télé-enseignement dans les universités publiques, ainsi que la construction et la réhabilitation des infrastructures administratives, pédagogiques et de recherche.

Le MERS prévoit également la création de nouveaux Instituts Universitaires d'Enseignement Professionnel (IUEP), le déploiement de la plateforme Educ-Master pour améliorer la gestion des établissements, la révision des curricula des masters, et la sécurisation des sites et domaines du ministère.

Par ailleurs, l'Agence Béninoise de la Recherche et de l'Innovation (ABRI) sera opérationnelle, avec la construction et l'équipement de laboratoires thématiques et le financement structurel de la recherche. La digitalisation des allocations étudiantes et l'extension de la restauration universitaire sur plusieurs campus figurent aussi parmi les actions prioritaires.

Ces mesures visent à promouvoir une éducation de qualité et à soutenir l'enseignement et la formation technique et professionnelle, conformément au pilier 2 du Plan d'Actions du Gouvernement 2021-2026.

Le budget 2026 s'établit à 88,46 milliards FCFA.
M. M.

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19,5 milliards FCFA pour soutenir les PME et l'emploi en 2026

Thu, 11/27/2025 - 23:11

Le Ministère des Petites et Moyennes Entreprises et de la Promotion de l'Emploi (MPMEPE) disposera en 2026 d'un budget de 19,560 milliards de francs CFA, contre 20,448 milliards FCFA en 2025, soit une baisse de 4,34 % liée principalement à la diminution des ressources extérieures.

En 2026, le Ministère des Petites et Moyennes Entreprises et de la Promotion de l'Emploi (MPMEPE) entend poursuivre ses principaux programmes visant à accroître la productivité, soutenir les PME et l'artisanat, promouvoir l'emploi et améliorer les conditions de vie des populations. Le budget s'établit à 19,560 milliards de francs CFA.

La répartition budgétaire est la suivante : Emploi : 9,073 milliards FCFA (46,39%), Soutien aux PME : 5,487 milliards FCFA (28,05%), Artisanat : 2,977 milliards FCFA (15,22%), et Pilotage et soutien aux services : 2,022 milliards FCFA (10,34%).

Parmi les actions phares prévues, le ministère prévoit la poursuite du guichet unique, développement de mécanismes de financement adaptés, accompagnement à la formalisation des entreprises informelles et mise en œuvre du Projet d'Appui à l'Entrepreneuriat au Bénin (PAEB), ciblant 500 entreprises sur 2023-2027.

Il est prévu en ce qui concerne l'emploi, l'opérationnalisation du guichet unique de promotion de l'emploi, mise en œuvre des projets ProDIJ, PSIE, TAI, et renforcement de la territorialisation de la promotion de l'emploi via les Comités Locaux pour l'Insertion et le Développement Économique (CLIDE) et les Unités Locales de Promotion de l'Emploi (ULPE) dans les 77 communes du pays.

Dans le secteur de l'artisanat, le ministère prévoit la professionnalisation et modernisation du secteur, le soutien aux initiatives privées, participation aux foires et salons nationaux et internationaux, ainsi que formation continue des artisans.

Le ministère affirme que cette enveloppe budgétaire permettra de consolider les acquis, stimuler l'entrepreneuriat et favoriser la création d'emplois décents, en cohérence avec la politique nationale de développement économique et social.
M. M.

Categories: Afrique, Swiss News

18,26 milliards FCFA pour les Affaires étrangères

Thu, 11/27/2025 - 23:11

Le budget du Ministère des Affaires étrangères pour 2026 est fixé à 18,259 milliards de FCFA, contre 20,460 milliards en 2025, soit une baisse de 10,76 %.

Les crédits alloués au Ministère des Affaires étrangères pour 2026 se répartissent en 16,1 milliards FCFA pour le fonctionnement et 2,15 milliards FCFA pour les dépenses d'investissement. D'un montant total de 8,259 milliards de FCFA, ce budget est en baisse de 10,76 % comparativement à 2025.

Malgré ce recul, le ministère assure qu'il pourra poursuivre plusieurs chantiers prioritaires : mobilisation de ressources pour le PAG 2021-2026, opérationnalisation du projet e-Hadj, promotion de l'initiative Free Visa pour renforcer l'attractivité du pays, et amélioration du passeport béninois, avec l'ambition d'en faire le plus performant de la CEDEAO.

La diplomatie économique reste également au centre des priorités, avec la diversification des partenariats internationaux et la poursuite de la digitalisation de l'administration diplomatique.

Pour l'organisation du Hadj 2026, l'État maintient sa subvention globale de 369,6 millions FCFA, soit 168 007 FCFA par pèlerin. Le coût de participation reste fixé à 3,6 millions FCFA.

Les autorités annoncent la reconduction des commodités offertes en 2025, ainsi que de nouvelles dispositions destinées à améliorer les conditions du pèlerinage et à renforcer l'efficacité de l'encadrement grâce notamment au projet numérique e-Hadj.
M. M.

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Lt. Col. Georges Kpovihin à la tête de l'Ecole nationale des officiers de Toffo

Thu, 11/27/2025 - 23:10

L'Ecole nationale des officiers de Toffo est désormais dirigée par le lieutenant-colonel Georges Kpovihin. La cérémonie de prise de commandement a eu lieu, mercredi 26 novembre 2025, à la caserne militaire de Cana en présence des membres du haut commandement militaire, directeurs des organismes interarmées, officiers des forces de défense et de sécurité, têtes couronnées.

Un nouveau commandant à l'Ecole nationale des officiers de Toffo. Le colonel Armel Dégué a passé le témoin au lieutenant-colonel Georges Kpovihin nommé le 18 septembre 2025. Le chef d'état-major général, Général de division Fructueux Gbaguidi a félicité le nouveau commandant et lui a donné des conseils pour mener à bien sa mission.

Le lieutenant-colonel Georges Kpovihin est un ancien enfant de troupe de la 10ème promotion du Prytanée militaire de Bembèrèkè.

A.A.A

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4,86 milliards FCFA pour la Cour des comptes en 2026

Thu, 11/27/2025 - 18:24

La présidente de la Cour des comptes, Ismath Bio Tchané, a exposé à la commission budgétaire de l'Assemblée nationale, les grandes lignes du projet de budget de son institution.

La Cour des comptes fonctionnera en 2026 avec une dotation de 4 860 001 640 FCFA. Cette dotation est en baisse de 7 % par rapport à celle de 2025. La baisse est justifiée par l'abattement des charges du personnel.

Actions en 2026

Les ressources de Cour des comptes permettront à l'institution de mener plusieurs actions en 2026.
renforcement du contrôle de gestion des finances publiques à travers les enquêtes, les vérifications, les contrôles et les audits ;
formation continue des magistrats et du personnel administratif, à la vulgarisation des manuels, canevas et outils spécifiques de contrôle conformes aux normes nationales, internationales, et aux bonnes pratiques en matière d'audit et de contrôle ;
élaboration et la mise en place d'un dispositif de veille sur les normes, méthodes et outils de travail ;
suivi de la mise en œuvre des recommandations,
apurement des comptes ;
élaboration du rapport annuel de capitalisation de bonnes pratiques de gestion des finances publiques pour consolider les acquis et enrichir la culture de la bonne gouvernance ;
motivation et au bien-être du personnel à travers l'amélioration de leurs conditions de travail.

4,31 milliards FCFA pour la Cour suprême

Thu, 11/27/2025 - 18:23

Le président de la Cour suprême Victor Dassi Adossou a défendu un projet de budget de 4 318 507 581 FCFA devant la Commission budgétaire de l'Assemblée nationale.

Pour son fonctionnement en 2026, la Cour suprême évalue son budget à 4 318 507 581 F FCFA soit une hausse de 0,4 % par rapport à celui de l'année dernière (4 301 729 023 FCFA en 2025). La Cour suprême est dans la mise en œuvre de son Plan stratégique de développement à l'horizon 2029.

Des actions prévues en 2026

La Cour suprême compte mener plusieurs actions en 2026 ;
renforcement de la gestion inclusive de l'offre de service de la Cour suprême
modernisation du fonctionnement de la Cour suprême ;
renforcement de la dématérialisation et de la digitalisation des procédures et actes devant les formations juridictionnelles de la Cour suprême
renforcement du partenariat, de la visibilité et de la communication avec les usagers.
diversification de la coopération internationale ;
renforcement des capacités des membres de la Cour suprême, des juridictions du fond et des ordres professionnels de justice,
élaboration des cadres organiques, du plan de formation et des fiches de poste pour le triennal 2026-2028.

Ces actions permettront à l'institution de mieux contribuer à l'enracinement de l'Etat de droit, et à la consolidation de la démocratie.

La Haute Cour de Justice sollicite 951,5 millions FCFA pour 2026

Thu, 11/27/2025 - 18:23

La Présidente de la Haute Cour de Justice du Bénin, Professeure Dandi Gnamou, a présenté devant la Commission budgétaire le projet de budget de son institution pour l'année 2026.

Le projet de budget de la Haute Cour de Justice est de 951 492 422 FCFA. Ce budget traduit l'engagement de la Haute Cour de Justice à consolider son rôle institutionnel et à moderniser son fonctionnement. Les ressources permettront de poursuivre la tenue des audiences juridictionnelles, la modernisation administrative et numérique de l'Institution et le renforcement de la pédagogie institutionnelle. « Il faut juger, et j'ai espoir que la représentation nationale va nous y aider », a déclaré la Présidente Dandi Gnamou.

A.A.A

Les JSEB explorent le rôle des institutions dans la prospérité des nations

Thu, 11/27/2025 - 18:23

Le directeur de Cabinet du ministre de l'Economie et des Finances, Hermann Orou Takou a procédé, ce jeudi 27 novembre 2025, au lancement officiel de la 6e édition des Journées scientifiques de l'Économie béninoise (JSEB). L'évènement réunit au Sofitel Cotonou Marina, des chercheurs, professeurs, étudiants et acteurs du secteur de l'économie.

Placée sous le thème « Institutions et Prospérité des Nations », l'édition 2025 des Journées scientifiques de l'Economie Béninoise (JSEB) accueille du 27 au 28 novembre, des chercheurs venus de 15 pays d'Amérique du Nord, d'Europe, d'Australie, d'Afrique Francophone et Anglophone. Selon Aristide Médénou, directeur Général de l'Economie (DGE), les JSEB ambitionnent de « renforcer le pont entre la recherche scientifique et la prise de décision publique afin de créer une synergie d'actions au service du progrès de nos sociétés et du bien-être de nos populations ». « L'objectif est également de susciter, d'encourager et de débattre de travaux de recherche porteurs de recommandations capables d'avoir un impact concret sur notre économie et sur l'Afrique », a affirmé Aristide Medenou.

Dans son discours, le représentant résident du PNUD au Bénin, Titus Oladayo Osundina, a salué « le leadership visionnaire » du ministre d'État Romuald Wadagni, qui a su faire des JSEB un rendez-vous majeur. Pour lui, le thème de l'édition 2025 revêt une importante particulière pour l'avènement de sociétés bien gouvernées, pacifiques et justes. « Le forum de réflexion et d'échanges comme celui des JSEB mérite l'accompagnement du PNUD du fait des retombées positives sur la recherche et le développement », a-t-il affirmé.

Vue partielle des participants

Représentant le ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Josué Azandégbé a insisté sur la pertinence du thème pour un Bénin engagé, depuis 2016, dans d'importantes réformes institutionnelles et économiques. Il estime que l'administration béninoise est devenue plus cohérente et plus efficace sous les deux mandats du président Patrice Talon. À l'en croire, « la transformation du Bénin montre que le Bénin a fait le choix de la voie institutionnelle, celle que la théorie économique contemporaine identifie comme le fondement de toute prospérité ». Il souhaite que les travaux de ces journées permettent l'élaboration de politiques publiques plus efficaces.

Procédant au lancement officiel des JSEB, le directeur de Cabinet du ministre de l'Économie et des Finances, Hermann Orou Takou a mis en avant les réformes engagées pour moderniser la gouvernance économique, renforcer l'État de droit, digitaliser les services publics et restaurer la confiance des citoyens. « La transformation de notre système de gestion des finances publiques, la digitalisation progressive des services de l'État, l'autonomisation des organes de contrôle, la réforme de la justice économique, la mise en place d'agences spécialisées performantes traduisent cette volonté de faire des institutions, un vrai levier de développement », a-t-il déclaré.

Hermann Orou Takou reconnaît tout de même que certains défis doivent être relevés. « Je reste convaincu que ces journées permettront d'éclairer et d'orienter convenablement des actions et politiques publiques de développement d'une part et d'autre part de formuler des recommandations qui contribueront à faire des institutions de notre pays, un moteur incontournable de développement durable et de prospérité partagée », a-t-il conclu.

Invité spécial de cette édition, le professeur James Robinson, prix Nobel d'Économie 2024, a assuré la conférence inaugurale intitulée « Africa in World History ». Sa présence marque l'ambition internationale des JSEB et renforce la crédibilité scientifique du rendez-vous. Cette 6e édition permettra de réfléchir sur les défis institutionnels du Bénin et d'échanger sur les questions fondamentales liées à la gouvernance et aux institutions.

Akpédjé Ayosso

Le comité scientifique a reçu environ une certaine d'articles et 42 articles ont été retenus à l'issue d'un processus rigoureux de sélection. Ils feront l'objet de présentation au cours des deux jours. Le meilleur article présenté aux JSEB recevra une double distinction : un trophée et une attestation, tous deux portant la mention « Lauréat du meilleur article présenté aux JSEB 2025 ». Les articles qui se démarqueront par leur qualité feront l'objet d'une publication dans une revue scientifique internationale.

Un inciendie crée des dégâts à l'IMSP de Dangbo

Thu, 11/27/2025 - 15:48

L'Institut de Mathématiques et de Sciences Physiques (IMSP) de Dangbo a enregistré, ce mercredi 26 novembre 2025, des dégâts suite à un incendie.

Incendie à l'Institut de Mathématiques et de Sciences Physiques (IMSP) de Dangbo. Les flammes ont consumé l'auditorium de l'Institut de plus de 200 places. Le constat des dégâts a été fait au petit matin du mercredi. L'origine du sinistre reste pour le moment inconnue. Une enquête a été ouverte afin de déterminer les causes exactes de l'incendie.

A.A.A

Décès du manager Hervé Tobacco

Thu, 11/27/2025 - 15:48

Le manager Hervé Nzeuya Tchuingoua bien connu dans le showbiz béninois n'est plus. Son décès a été annoncé ce jeudi 27 novembre 2025.

Décès de Hervé Nzeuya Tchuingoua surnommé Hervé Tobacco ou encore le roi de la nuit. Originaire du Cameroun, il s'est installé depuis des années à Cotonou (Bénin). Il a dirigé une discothèque très fréquentée à Cotonou avant de mettre en place sa boîte ‘'Herve Tobacco Night-Club''. Il est connu des promoteurs d'événements, artistes et acteurs du showbiz béninois.

A.A.A

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Lancement du 1er Prix Goncourt Choix du Bénin

Thu, 11/27/2025 - 13:50

L'Ambassade de France au Bénin a lancé le Prix Goncourt Choix du Bénin. C'est lors d'une conférence organisée samedi 22 novembre 2025 à l'occasion du Salon National du Livre 2025 en présence de Mohamed Mbougar Sarr, lauréat du Prix Goncourt 2021.

10 écoles dont l'EFE Montaigne et Pierre Manoël Talon, et une centaine d'élèves se lancent dans l'aventure ‘' Prix Goncourt Choix du Bénin''. S'inscrivant dans la catégorie choix internationaux de l'Académie Goncourt, ce prix marque une étape symbolique pour la promotion de la lecture, de l'écriture et de la critique littéraire auprès de la jeunesse béninoise.

Cette première édition est organisée sous le parrainage de Mohamed Mbougar Sarr, lauréat du Prix Goncourt en 2021. Sa présence symbolique accompagne les jeunes lecteurs et souligne l'importance de l'engagement culturel au sein de la francophonie. Le vote final aura lieu le 16 mai 2025 en présence de tous les participants.

Le Prix Goncourt Choix du Bénin est porté conjointement par l'Ambassade de France au Bénin et l'Institut Français du Bénin, avec le soutien du Ministère du Tourisme, de la Culture et des Arts, de l'Association des Professeurs de Français du Bénin, de l'Établissement Français d'Enseignement Montaigne, ainsi que de la librairie Savoir d'Afrique.

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2,7 milliards de FCFA pour la Cour constitutionnelle

Thu, 11/27/2025 - 12:35

Le Président de la Cour constitutionnelle du Bénin, le Professeur Cossi Dorothé Sossa a présenté ce mercredi 26 novembre 2025 devant la commission budgétaire de l'Assemblée nationale, le projet de budget 2026 de son institution.

2.768.309.948 FCFA, c'est le projet de budget pour le fonctionnement de la Cour constitutionnelle en 2026. Ce budget est stable par rapport à celui de 2025. Les dépenses de personnel sont chiffrées à 1.961.474.948 FCFA. Les ressources permettront entre autres l'acquisition de biens et services (crédits destinés au fonctionnement administratif).

En 2025, souligne le président de la Cour constitutionnelle, le taux de consommation des crédits s'est établi à 63,65 % à fin septembre. Le Professeur Cossi Dorothé Sossa a déploré la non-intégration de la demande d'augmentation des crédits aux propositions du Cadre de Dépenses à Moyen Terme (CDMT) 2025-2027.

Pour les prochaines échéances électorales, les ressources sont déjà mobilisées. 1,7 milliard de FCFA pour les législatives et 1,9 milliard de FCFA pour la présidentielle. La Haute Juridiction entend poursuivre sa mission ; celle de veiller au respect des normes, protéger les droits fondamentaux des citoyens, réguler le fonctionnement des institutions et de garantir la transparence des processus électoraux

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La police intercepte 19 voitures volées au Canada

Thu, 11/27/2025 - 11:18

Une opération de la Police Républicaine a permis de mener un contrôle intensif sur le territoire béninois.

Dénommée « L'opération Screen » 2025, elle s'est déroulée au niveau des points d'entrée stratégiques du Bénin. Selon BIP Radio, les éléments de la Police Républicaine se sont rendus aux postes frontaliers terrestres de Hillacondji et Hounsahoué, au passage de Sèmè-Kraké, au port maritime, à l'aéroport international de Cotonou, et sur la lagune de Porto-Novo.
Le bilan de la période du 7 au 20 septembre 2025 fait état de saisie d'un faux passeport américain, d'un pistolet automatique, de 19 voitures à 4 roues volées au Canada, ainsi que 3 motocyclettes.

Le Commissariat de Sèmè-Podji a saisi plus d'une demi-tonne de cannabis. Des vérifications systématiques ont été effectuées sur environ 18 000 personnes et 4 500 véhicules. Une dizaine de navires ont été aussi inspectés.

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La HAAC sollicite 3,46 milliards FCFA pour ses actions en 2026

Thu, 11/27/2025 - 11:11

Le Président de la Haute Autorité de l'Audiovisuel et de la Communication du Bénin (HAAC), Édouard Loko a défendu ce mercredi 26 novembre 2025 devant la Commission des finances de l'Assemblée Nationale du Bénin, un budget de 3,46 milliards FCFA.

Conformément au Cadre de Dépenses à Moyen Terme, l'enveloppe proposée s'élève à 2,85 milliards FCFA, soit une réduction de 8,12 % par rapport à 2025. Devant la Commission, le. Président de la HAAC a souligné que les ressources nécessaires pour les actions de l'institution en 2026 sont chiffrées à 3,46 milliards FCFA, soit un déficit de 606,6 millions FCFA.

Actions menées en 2025

Au 30 septembre de l'année en cours, 57,6 % des crédits ont été engagés et 81,4 % ordonnancés. Les ressources ont permis la tenue des sessions statutaires, le renouvellement des conventions avec les médias, les contrôles techniques, l'entretien des infrastructures, les activités scientifiques ainsi que la participation aux rencontres internationales.

Edouard Loko a noté des difficultés. Elles concernent les lenteurs des procédures de commande publique et l'insuffisance de moyens pour les équipements de monitoring. La HAAC a soimis des besoins additionnels évalués à 625 millions FCFA. Le président a sollicité un appui pour une dotation complémentaire de 606,6 millions FCFA afin que la HAAC puisse mener convenablement ses actions en 2026.

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La PRMP de Dangbo exclue pour 5 ans pour manquements

Thu, 11/27/2025 - 00:13

La Personne Responsable des Marchés Publics (PRMP) de la commune de Dangbo, Monsieur Dansou Sèmassa Marc, a été exclue pour cinq ans de la commande publique au Bénin. La décision a été prise par l'Autorité de Régulation des Marchés Publics (ARMP) le 30 octobre 2025.

Selon la Décision n°2025-142/ARMP/PR-CR/CD/CRD/SP/DRA/SA, Monsieur Dansou Sèmassa Marc est « exclu de la commande publique en République du Bénin pour une durée de cinq (05) ans, à compter du 06 novembre 2025 au 05 novembre 2030 ». La PRMP de Dangbo a été reconnue coupable de « manquements et défaut de professionnalisme » dans la conduite de plusieurs procédures de passation des Demandes de Renseignements et de Prix (DRP). Ces procédures concernaient notamment : la reprise de la clôture des bureaux d'arrondissement et l'aménagement du marché de Dangbo ; la construction de cuisines et magasins pour sept écoles à cantine ; la réalisation de deux forages avec système de pompage électrique et solaire pour les bureaux d'arrondissement de Hozin et Zoungue.

L'ARMP s'est auto-saisie suite à des alertes du Directeur des Services Techniques (DST) de la commune. Celui-ci avait signalé « des irrégularités sur les procédures » et le non-respect des délais légaux de publication des avis. Lors de l'audition, il a confirmé que « aucun soumissionnaire n'a pu prendre part à la séance d'ouverture des plis sur les trois procédures mises en cause ».

L'instruction a confirmé les manquements. L'ARMP note que ces irrégularités ont compromis « l'intégrité, la célérité et la performance du système de passation des marchés publics ». Aucune preuve contraire n'a été apportée par le concerné lors de l'audition contradictoire.

Par conséquent, l'ARMP a prononcé la sanction d'exclusion temporaire de la commande publique en République du Bénin conformément au code des marchés publics.

L'INTEGRALITE DE LA DECISION DE L'ARMP

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L'Assurance maladie obligatoire pour les salariés sous peine d'amende pour l'employeur

Wed, 11/26/2025 - 22:30

Le décret n°2025-672 du 29 octobre 2025 « définit les modalités de mise en œuvre de l'assurance maladie obligatoire » en République du Bénin. Le texte impose la souscription d'une couverture minimale pour chaque salarié et fixe des sanctions pouvant atteindre 200.000 F CFA par employé non affilié.

L'assurance maladie obligatoire devient une exigence, que ce soit pour l'Etat, les collectivités territoriales et les employeurs béninois en général. L'assurance peut être souscrite auprès de l'Agence nationale de protection sociale, d'un organisme public successeur ou d'un assureur agréé, selon le décret n°2025-672 du 29 octobre 2025.

Sont « dispensés, les membres des missions diplomatiques », stipule l'article 3.

Les employeurs du secteur privé et les organismes publics commerciaux doivent « souscrire obligatoirement une police d'assurance maladie couvrant au minimum le panier de soins de base pour leurs salariés, ainsi que pour les conjoints et les enfants à charge », selon l'article 5.

« Les retraités du secteur privé souscrivent une police d'assurance maladie pour eux-mêmes, leurs conjoints et leurs enfants à charge. Il leur est offert la possibilité de se faire prélever la prime d'assurance sur leur pension à la Caisse nationale de Sécurité Sociale ».

« Les membres des professions libérales et autres personnes exerçant pour leurs propres comptes souscrivent à une police d'assurance maladie pour eux-mêmes, pour leurs conjoints et pour leurs enfants à charge ».

Les entreprises ont jusqu'au 29 octobre 2026, pour transmettre leurs polices d'assurance et engager le paiement des primes. « Dans un délai de douze (12) mois à compter de la date de publication au Journal officiel (…), tout employeur excepté l'État doit fournir à la Caisse nationale de Sécurité Sociale les polices d'assurance et engager le paiement des primes », précise l'article 23.

Une contribution minimale

Selon l'article 10, « les souscripteurs publics ou privés assurent le paiement de la prime d'assurance pour le panier de soins de base à hauteur de quatre-vingt pour cent (80%) au moins. Le solde à la charge des salariés fait l'objet de retenue à la source par le souscripteur qui assure le paiement global de la prime ».

Le nombre d'enfants pris en charge est limité à quatre, âgés de moins de 21 ans et sans emploi. Une exception est prévue pour les enfants porteurs d'infirmités ou de maladies incurables, pris en charge « sans limitation d'âge ».

Les primes de l'État seront versées par le Trésor public à l'Agence nationale de protection sociale (article 19), tandis que les autres souscripteurs passeront par la Caisse nationale de Sécurité Sociale (article 20).

Un large éventail de prestations

Le panier de soins couvre des pathologies variées, notamment les « traumatismes des membres thoraciques », les « infections respiratoires aiguës chez les enfants », le paludisme ou encore les « fistules obstétricales simples et complexes ». S'y ajoutent les consultations médicales, les césariennes, la chirurgie traumatologique, les soins d'urgence, et même le « transport médicalisé dans le cadre d'une référence » pour les affections couvertes.

Un ticket modérateur de 20 % est maintenu, sauf pour les « pauvres extrêmes », intégralement pris en charge par l'État (art. 11 et 15).

Sanctions financières lourdes

Quiconque tente d'obtenir frauduleusement une prestation encourt « une amende de 200 000 francs CFA » et le remboursement des sommes indûment perçues.

L'article 25 prévoit qu'un employeur, hors État, qui ne procède pas à l'affiliation d'un salarié ou au paiement de la part obligatoire de la prime est passible d' « une amende de deux cent mille (200 000) francs CFA, par employé ». Le salarié concerné conserve le droit de saisir la justice pour obtenir des dommages et intérêts pour les prestations non reçues.

Le décret instaure également un Conseil consultatif chargé de suivre la mise en œuvre du système et de régler les différends liés à la prise en charge.
M. M.
LIRE LE DECRET

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Alafiarou, Koda, Agbassa et Koko raccordés à l'eau potable

Wed, 11/26/2025 - 22:26

Le Système d'Approvisionnement en Eau Potable multi-villages (SAEPmV) d'Alafiarou, dans la commune de Tchaourou, a été provisoirement réceptionné les 13 et 14 novembre. L'opération est menée par l'Agence nationale d'approvisionnement en eau potable en milieu rural (ANAEPMR) dans le cadre du projet PASAEP-24.

Le Système d'Approvisionnement en Eau Potable multi-villages (SAEPmV) d'Alafiarou, comprend deux châteaux d'eau de 100 m³ élevés à 15 mètres, construits en béton armé pour garantir une pression stable. Quatre stations de pompage ont été installées, chacune équipée d'un forage de 30 m³/h, d'un magasin de stockage, d'une salle de chloration, d'un local technique, d'une alimentation électrique permanente et d'un groupe électrogène de secours.

Le réseau de distribution s'étend sur 68 km de canalisations en PVC. Il compte 67 bornes fontaines déjà opérationnelles dans les villages concernés. L'ensemble a été réalisé selon les normes du PASAEP-24.

L'ouvrage, dernier du lot 3 du programme, vise à améliorer durablement l'accès à l'eau potable dans quatre localités : Alafiarou, Koda, Agbassa et Koko.

La mise en eau a suscité une forte émotion. Les habitants se sont rassemblés autour des bornes pour voir jaillir une eau claire et abondante. « C'est un tournant majeur pour nos populations », a déclaré le deuxième adjoint au maire, saluant « un investissement structurant qui change réellement la vie des citoyens ».

Très ému, le chef du village d'Agbassa a rappelé les difficultés passées : « Nous avons longtemps souffert pour aller chercher de l'eau loin de chez nous. Aujourd'hui, c'est un soulagement immense. Nous prenons l'engagement de prendre soin des ouvrages ».

La réception intervient après plusieurs mois de travaux, de réparations liées à des casses sur le réseau et de contrôles techniques approfondis. Le système est désormais prêt pour l'exploitation.

Plus de 20.000 habitants bénéficieront d'une eau potable disponible et plus sûre. Une femme d'Alafiarou résume le changement : « C'est la première fois que nous voyons de l'eau sortir avec autant de force. Nos enfants n'auront plus à parcourir des kilomètres ».
M. M.

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Près de 20.000 habitants de Zaffé desservis en eau potable

Wed, 11/26/2025 - 22:25

L'arrondissement de Zaffé, dans la commune de Glazoué, a accueilli les 17 et 18 novembre la réception provisoire de son Système d'Approvisionnement en Eau Potable multi-villages (SAEPmV). La mission était conduite par l'Agence nationale d'approvisionnement en eau potable en milieu rural (ANAEPMR), dans le cadre du projet PASAEP-24.

Infrastructure attendue depuis plusieurs années, un Système d'Approvisionnement en Eau Potable multi-villages (SAEPmV) a été réceptionné à Zaffé, dans la commune de Glazoué. « Depuis 2018, nous attendions ce moment. C'est un soulagement immense », a déclaré Christian Odoubourou, responsable Eau et Assainissement de Glazoué. Il a salué un système qui « va desservir près de 20.000 personnes » et remercié le gouvernement et l'ANAEPMR.

Pour les habitants, l'impact est immédiat. « Avant, nous faisions des kilomètres pour trouver de l'eau, et ce n'était pas toujours propre », raconte Yabo Solange, résidente de Kpakpazoumé. « Aujourd'hui, l'eau est juste à côté et elle est potable. C'est comme une nouvelle vie qui commence ».

Le système a été réalisé par le groupement EWA/OBB/ETF, titulaire du marché du lot 2. Il comprend un château d'eau de 100 m³, une station de pompage de 20 m³/h, plusieurs locaux techniques et administratifs, un groupe électrogène et un réseau de distribution en PVC. Quatorze bornes fontaines sont déjà opérationnelles.

La délégation qui a procédé à la réception réunissait l'ANAEPMR, les bureaux de contrôle, des représentants des finances publiques, la direction départementale de l'eau et les autorités communales. Elle a inspecté les installations et confirmé leur conformité aux prescriptions techniques.
M. M.

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43.000 habitants accèdent à l'eau potable à Damé

Wed, 11/26/2025 - 22:24

Le Système d'Approvisionnement en Eau Potable multi-villages (SAEPmV) de Damé, dans la commune de Toffo, a été provisoirement réceptionné les 19 et 20 novembre par l'Agence nationale d'approvisionnement en eau potable en milieu rural (ANAEPMR).

Le système de Damé impressionne par sa capacité. Il comprend un château d'eau de 100 m³ à 18 m de hauteur, une bâche de 400 m³ et une station de pompage de 45 m³/h. Une seconde pompe peut fournir 30 m³/h. Huit kilomètres de lignes électriques ont été posés, deux transformateurs installés et un groupe électrogène de 20 kVA mis en place. Le réseau de distribution s'étend sur 45 km et dessert 40 bornes fontaines dans quatre villages.

Au total, environ 43.000 habitants accèdent désormais à une eau traitée et distribuée sous pression constante. Un pas supplémentaire vers l'objectif national d'accès universel à l'eau potable avant 2030.

Très ému, le chef de l'arrondissement, Lohou Assogba Antoine, a salué un « travail remarquable ». « Je félicite le gouvernement du président Patrice Talon pour cette vision courageuse », a-t-il déclaré. Il a appelé à étendre les efforts aux autres localités encore dépourvues d'un accès durable.
La mission marque la dernière étape après les constats techniques menés avec l'entreprise et le maître d'œuvre.

Une commission élargie a inspecté l'ensemble du chantier. Elle réunissait des responsables de l'ANAEPMR, des bureaux de contrôle, des représentants des finances publiques, des autorités locales et de l'opérateur fermier. Après une visite détaillée, la commission a validé la conformité de l'ouvrage. Elle a salué un travail « rigoureux » et un respect « scrupuleux » du cahier des charges.

Avec cette réception provisoire, Damé entre dans une nouvelle phase où l'eau potable cesse d'être un défi quotidien.
M. M.

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un tournant décisif vers un cadre juridique plus juste et inclusif renforcé

Wed, 11/26/2025 - 18:33

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Gouvernement, organisations d'employeurs et de travailleurs ont, aux côtés de l'OIT, validé les conclusions de la revue nationale des cadres juridiques du travail et de la protection sociale liés au travail domestique. Cette validation constitue une avancée majeure dans les efforts conjoints visant à renforcer la reconnaissance, la protection et la dignité des travailleuses et travailleurs domestiques au Bénin .

Un secteur clé, mais encore informel
Le travail domestique représente une source essentielle d'emploi, notamment pour les femmes et les jeunes, mais il demeure informel au Bénin. Les personnes exerçant dans ce secteur font souvent face à une absence de couverture sociale, à des conditions précaires et à un risque élevé d'abus, du fait d'une reconnaissance juridique limitée.
Dans le cadre du projet « Travail domestique décent au Bénin » (TRADOM) », mis en œuvre par l'OIT avec l'appui de ses partenaires nationaux, une revue approfondie du cadre législatif et réglementaire a été conduite. Cette étude met en lumière les avancées déjà présentes dans le droit béninois, mais aussi les insuffisances normatives et institutionnelles à combler pour garantir un travail réellement décent dans ce secteur.

Des convergences notables avec les normes internationales
Adoptée en 2011, la Convention (n°189) de l'OIT sur les travailleuses et travailleurs domestiques constitue la référence mondiale pour la reconnaissance du travail domestique comme une profession à part entière.
L'analyse du droit béninois révèle plusieurs points de convergence avec cette convention.
L'article 8 de l'arrêté n°026/MFPTRA/DC/SGM/DT/SRT du 14 avril 1998 fixant les conditions générales d'emploi des employés de maison en République du Bénin, garantit par exemple un repos hebdomadaire de 48 heures, dont 24 heures consécutives le dimanche — soit une protection supérieure aux 24 heures minimales prévues par la Convention n°189.
De même, le décret n°2011-029 du 31 janvier 2011 fixant la liste des travaux dangereux pour les enfants en République du Bénin, fixe à 18 ans l'âge minimum pour exercer des travaux domestiques dangereux, conformément aux standards internationaux de protection de l'enfance et en convergence avec l'article 4 de la Convention N°189.
Ces convergences démontrent que, même sans ratification formelle, le Bénin dispose déjà d'un socle juridique aligné sur plusieurs principes de la Convention n°189. Toutefois, des lacunes importantes subsistent en matière de sécurité sociale, de prévention des abus et d'égalité de traitement avec les autres salariés.

Un cadre juridique à moderniser
Au Bénin, l'arrêté n°26/MFPTRAIDC/SGM/SRT du 14 avril 1998 qui encadre les conditions générales d'emploi des employés de maison, constitue, à ce jour, la principale référence juridique nationale en matière de travail domestique.
Malheureusement ce texte fonctionne en marge du droit du travail général, ce qui crée une forme de dualité juridique. Les employés de maison apparaissent ainsi comme des travailleurs à statut réduit, bénéficiant de droits moins robustes que ceux reconnus aux autres salariés.
Par ailleurs, les dispositions de l'arrêté, bien qu'innovantes à leur époque, ne répondent plus aux exigences actuelles en matière de travail décent. Elles ne prennent pas en compte l'essentiel des standards internationaux, notamment ceux de la Convention n°189 de l'OIT, que le Bénin n'a pas encore ratifiée. L'absence de référence à la sécurité sociale, à la protection contre les abus particulièrement pour les travailleuses domestiques ou à des mécanismes de contrôle efficaces limite fortement la portée du texte.

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Des recommandations pour l'avenir
Les participants à la validation ont souligné plusieurs axes prioritaires de réforme :
1. Actualiser et harmoniser l'arrêté n°026 avec les standards internationaux, pour y intégrer des dispositions sur la sécurité sociale, la prévention des abus, la protection de la maternité et la lutte contre les violences basées sur le genre.
2. Ratifier la Convention n°189 de l'OIT, afin de doter le Bénin d'un socle légal plus fort, en cohérence avec l'article 147 de la Constitution qui confère aux traités ratifiés une autorité supérieure à celle des lois.
3. Renforcer les capacités de l'inspection du travail et développer des mécanismes de contrôle adaptés aux particularités du travail effectué au domicile privé.
4. Favoriser l'inclusion des travailleurs domestiques dans les régimes de protection sociale (CNSS, ARCH) à travers des mesures incitatives telles que des réductions fiscales, des subventions partielles de cotisation ou la simplification des procédures d'affiliation.
La revue du cadre juridique menée dans le cadre du projet TRADOM offre aujourd'hui une feuille de route claire pour avancer vers un travail domestique formalisé. Son adoption et sa mise en œuvre effective pourraient constituer une étape déterminante pour la justice sociale, la dignité au travail et l'inclusion économique des travailleuses et travailleurs domestiques au Bénin.

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